NILIS EYRAUD

NILIS EYRAUD

NILIS EYRAUD

QUEL EST TON PARCOURS ÉTUDIANT ?

J’ai un bac Sciences et technologies de l’industrie et du vêtement durable, il fallait avoir le bac, ça faisait bien (système français) j’ai eu 10/20 mais je l’ai eu ! Le développement durable m’intéressait pas plus que ça ! Ensuite j’ai fait un an à l’IUT Sur le complexe gratte-ciel a Villeurbanne pour faire une année de DUT techniques de commercialisation option commercialisation des solutions des services et des systèmes industriels, beaucoup de termes pour si peu d’intérêt, et si peu de temps. En 2016, j’intègre l’AFMS de l’Etrat en alternance avec l’amicale Chapelon. Pour le Diplôme du BPJEPS activité physique pour tous que j’obtiens en 2018. En 2021, toujours en alternance à l’amicale Chapelon, j’intègre l’UCPA de Lyon pour un un certificat complémentaire de direction d’un accueil collectif de mineurs, je suis diplômé en décembre 2021.

ANIMATEUR, UNE VOCATION ? 

Après une année écourtée à Lyon par le peu d’intérêt que je porte à ma formation de commercial industriel, je débarque à Saint-Étienne, sans grande motivation scolaire, je décide de me rapprocher du social, j’ai toujours aimé ça, notamment en tant que bénévole dans différentes associations ! C’est alors que je suis suivi par la mission locale, et je commence à démarcher les centre sociaux.. 

QUAND AS-TU COMMENCÉ À BOSSER À L’AMICALE LAÏQUE CHAPELON 

En 2014, en tant qu’animateur (Chapelon fut le deuxième « Centre » dans lequel je me présentais, pour prétendre à un poste d’animateur) La proximité avec mon ancien appartement a facilité mon choix, mais aussi et surtout les premiers contacts avec la direction et les membres de l’équipe pédagogique ! J’ai tout de suite apprécié la manière de travailler et l’ambiance au sein de l’équipe, je suis alors resté jusqu’au mois de Mai 2018 avec une formation d’éducateur sportif BPJEPS-APT. J’ai aussi une attache très forte pour le quartier de Jacquard, ses commerces, ses habitants, ses associations et tous les acteurs du territoire !

QU’EST CE QUI TE MOTIVES TOUS LES MATINS QUAND TU LÈVES POUR ALLER BOSSER ? 

C’est tout simplement le fait que j’aime mon travail, mettre en place des projets, créer des programmes d’activité, et tout simplement et de manière générale, aider les jeunes qui sont le futur de demain ! Mon métier de responsable secteur jeune est assez large, il est de mon devoir d’aider et d’aiguiller les jeunes dans la vie de tous les jours, pas nécessairement sous l’aspect ludique et loisirs. L’échange individuel ou collectif avec nos futurs citoyens de demain est enrichissant, j’apprends aussi bien d’eux que de mes collègues et des habitants du quartier.

DEPUIS QUAND ES-TU RESPONSABLE DU SECTEUR JEUNE ?

J’ai pris le poste de responsable secteur jeune au sein de l’amicale laïque Chapelon depuis le mois de décembre 2020, après mes quatre années en tant qu’animateur social et sportif, je suis revenu deux ans après à ce poste là.

QUELS PROJET AS-TU MIS EN PLACE ?

Depuis ma prise de poste, j’ai mis différents projets en place, aussi bien sportif que culturels ou citoyens. Un projet sur le handisport en partenariat avec le Collège Claude Fauriel, un autre projet sportif en partenariat avec les structures du secteur nord-ouest qui consistait en un séjour itinérant de Tournon sur Rhône jusqu’aux Saintes-Maries-de-la-Mer.

Les projets citoyens, comme l’année dernière avec le projet des débats des ados en partenariat avec l’Espace Boris Vian, l’AL de Michelet, le pôle jeunesse de Saint Priest en Jarez. La redynamisation du secteur jeune, avec la création d’un logo, et une vidéo de présentation de tous les secteurs de l’Amicale Laïque Chapelon en coopération avec HL communication. Cette année, plusieurs projets sont en cours, notamment avec la fresque des générations, qui consiste à créer un graphe sur un des murs extérieurs de l’amicale représentant tous les secteurs et l’histoire de Chapelon.

Un autre projet citoyenneté et prévention, en partenariat avec l’AGASEF consiste à créer un court-métrage sur les addictions, et le présenter au FestiPrev de la Rochelle au mois de mai. Pour cela les jeunes sont accompagnés de Marion, une professionnelle de l’audiovisuel. Un nouveau séjour à vélo itinérant aura lieu avec le LQJ lors du mois de juillet, cette fois nous partirons de Saint-Étienne, pour rallier Vallon pont d’arc en Ardèche ! De nombreuses actions sont mis en place toute l’année, les actions solidaires, ou encore festives avec la fête de quartier, et bien d’autres!

POURQUOI CE TYPE DE PROJETS ?

Ça s’est fait en concertation avec les jeunes, tout est fait et créé en fonction de leurs attentes et de leurs besoins, mais aussi du projet social de la structure. Il faut que je m’y retrouve pour que les jeunes se retrouvent, un projet doit être intéressant pour tous ses acteurs. Créer du lien social en étant cohérent, et pas toujours guidé par les moyens financiers ! 

NILIS EYRAUD

QUE RETIRES-TU PERSONNELLEMENT DE TON CONTACT AVEC DES JEUNES ?

Personnellement, comme je l’ai dit souvent, j’ai eu la chance d’être bien entouré pendant mes jeunes années. On m’a inculqué des valeurs, que je cherche à transmettre à la future génération. Chacun peut mener sa vie comme il le souhaite, mais si demain je peux aider ces jeunes dans leur parcours, aussi bien professionnel que personnel mais aussi scolaire je le ferai avec plaisir. Chaque échange et chaque contact avec les jeunes me fait grandir, et j’ai aujourd’hui 26 ans, et comme je le dit souvent « on ne cesse jamais d’apprendre » chaque temps de parole, chaque expérience racontée, chaque discussion a son importance, et à n’importe quel moment !

TA VISION DU FUTUR EN DEUX MOTS, PLUTÔT POSITIVE OU NÉGATIVE ?

Ma vision du futur, plutôt une vision positive, car il est difficile de faire pire que dans le monde dans lequel on vit. Aujourd’hui je me rends compte de la chance que j’ai, de trouver un épanouissement aussi bien professionnel que personnel, prenons conscience réellement de la chance que nous avons avant de nous plaindre ! C’est ce que je dis souvent, nous avons tous une vie, un vécu, avec des hauts et des bas, chacun ses problèmes, ses moments difficiles mais aussi ses moments de joie.  C’est à nous, travailleurs sociaux, du monde de l’éducation populaire ou préventive mais aussi de l’éducation nationale d’inculquer à nos jeunes, le savoir vivre ensemble et l’acceptation des valeurs de chacun.

NILIS EYRAUD

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