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Qui es-tu ?

Je m’appelle Thibault Cuenot, j’ai 11 ans, j’habite à St-Priest en Jarez. Je suis un élève qui s’investit dans son Collège et qui y prend plaisir ! Je suis le créateur de « La Une du Collège », le journal que j’organise tous les mois.

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Comment t’es venue l’idée de créer un journal?

Un jour, en lisant un magazine pour adolescents, j’ai lu un article proposant plusieurs idées pour s’investir dans son Collège. Je l’ai lu attentivement en essayant de trouver des propositions pour me présenter en tant que délégué. Puis, je me suis arrêté sur « Créer un journal » et là, à ce moment précis, l’ampoule s’est allumée dans ma tête.

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Peux-tu nous en dire plus sur le contenu ?

La Une du Collège, c’est un journal qui nous donne tout d’abord des informations concernant le collège, comme son nom l’indique, mais aussi des choses importantes à savoir qui se passent autour de nous et dans le monde.

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Explique-nous un peu comment vous fonctionnez.

Pour débuter la création du magazine, nous procédons de la même façon : nous consacrons environ 2 semaines à la rédaction des articles, 1 semaine et demie pour nous reposer (quand même !) et quelques jours pour la présentation et la distribution des tâches. Pour faire La Une du Collège, il nous faut d’abord des idées de sujet qui intéressent nos lecteurs, c’est-à-dire vous ! Ces idées, nous les trouvons en participant aux projets, en discutant, en s’informant auprès des adultes … La Une du Collège, c’est un journal qui nous donne tout d’abord des informations concernant le collège, comme son nom l’indique, mais aussi des choses importantes à savoir qui se passent autour de nous et dans le monde….

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Comment sont rédigés les articles ?

Avant d’écrire son article, le rédacteur fait des recherches sur Internet, interroge des personnes, lit les nouvelles et participe aux activités concernées. Quand toutes les informations sont rassemblées, il ne reste plus qu’à écrire l’article. Pour finir, le rédacteur envoie l’article au rédacteur en chef qui le rajoute au document du journal, le relie, corrige les fautes si besoin et propose des améliorations. Ensuite, il faut choisir les photos et mettre les droits d’auteur en tout petit à côté de chaque image. Pour finir, le journal est imprimé en 6 exemplaires : la vie scolaire, la salle d’étude, l’accueil, le CDI, la salle des professeurs et le secrétariat.

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Quelles sont vos principales rubriques ?

Notre journal est composé de plusieurs rubriques qui ont chacune leur(s) rédacteur(s). Suivant les actualités et évènements, on peut en rajouter ou en enlever chaque mois. Nous avons en premier le sujet principal qui fait la une et qui parle d’un sujet important ce mois-
ci (Pâques, le printemps, les grandes vacances). Ensuite, nous avons différentes rubriques : sport (matchs, joueurs, coupes internationales), culture (sorties, pièces de théâtres), lecture (livres, auteurs ), écologie (potager, compost, recyclage d’objets ). Nous avons également un article assez atypique : le portrait chinois du professeur. Nous interrogeons chaque mois un professeur en variant les matières et cela nous permet de découvrir leur personnalité et leurs goûts.

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Qui es-tu ?

Je m’appelle Garance Sabatier et je suis
éco-déléguée de classe.

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Éco-déléguée ?

Au collège et au lycée il y a obligation d’élire des délégués, notamment, un éco-délégué par classe. Généralement, c’est beaucoup moins simple que pour
trouver des délégués de classe. Souvent, il n’y a pas besoin d’élection, il y a le courageux ou la courageuse qui se présente pour la fonction et dont on ne va plus jamais entendre parler tout au long de l’année ou alors il y a ceux qui veulent faire une blague à leur pote en votant pour lui alors qu’il ne s’est même pas présenté.
Pour ma part, j’ai souhaité, par conviction, me présenter en début d’année comme éco-déléguée et ai été élue par mes camarades.

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Mais alors, ça sert à quoi un(e) éco-délégué(e) ?

C’est important, car dans un établissement scolaire, on peut faire des gestes à plus grande échelle que chez nous même s’il ne s’agit que de petites choses comme trier les déchets avec par exemple deux poubelles dans les salles : une pour les déchets du type stylos, mouchoirs, … et une autre pour les feuilles de papier. On peut aussi se lancer dans des projets de plus grande envergure comme la végétalisation de l’établissement. La végétalisation n’est pas qu’une action éco-responsable, elle rentre aussi dans le confort des élèves on peut donc s’associer avec d’autres organisations dans l’établissement comme le CVC (Conseil de la Vie Collégienne), le CVL (Conseil de la Vie Lycéenne) ou le foyer. Si on est plus orienté vers la diminution du gaspillage, il faut savoir qu’il y a une action toute bête pour trouver l’eau pour l’arrosage sans avoir à ouvrir le robinet : récupérer l’eau qui reste au fond des pots d’eau à la fin du service de la cantine. Il faut aussi essayer de faire des actions destinées aux profs en leur demandant par exemple d’utiliser plutôt les polices Garamond et Ecofont, qui sont moins consommatrices d’encre, pour leur cours, même la Maison Blanche utilise ces polices, alors pourquoi pas le faire dans un établissement ?

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Il ont d’autres rôles ?

La communication avec les autres élèves et le personnel de l’établissement par exemple. Ils doivent être au courant de ce qu’il se passe même si ça ne les concerne
pas forcément. Ainsi, ils pourront voir que les éco-délégués agissent au sein de leur établissement. Pour cela, on organise des passages dans les classes ou bien on en parle à plusieurs profs pour qu’ils passent l’information. Grâce aux interventions que j’ai pu faire dans les classes, j’ai été plus à l’aise à l’oral. Pour d’autres actions, on peut se contenter de faire passer des messages par l’ENT ou avec des affiches. Pour sensibiliser et surtout impliquer les élèves, des temps d’animation sont indispensables, ce qui permet à ceux-ci de mettre des visages sur les éco-délégués que nous sommes. Ils savent que s’ils ont des idées de projets ou des questionnements, ils pourront venir nous en parler. Il faut aussi beaucoup communiquer entre nous pour partager les informations.

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Pourquoi est-ce si difficile d’en trouver ?

La communication avec les autres élèves et le personnel de l’établissement par exemple. Ils doivent être au courant de ce qu’il se passe même si ça ne les concerne pas forcément. Ainsi, ils pourront voir que les éco-délégués La fonction d’éco-délégué peut repousser des élèves, car ils ont l’impression de tout faire ou au contraire de se sentir inutiles, ou que personne ne voit ce qu’ils font. Pour éviter cela, il faut se répartir les tâches en formant des petits groupes. En même temps ça permet de rencontrer de nouvelles personnes qui ont les mêmes motivations. Être à plusieurs aide grandement : on peut échanger nos idées, faire le tri des projets réalisables ou non et puis être nombreux permet de se sentir soutenu. On se répartit les rôles : on désigne quelqu’un qui s’occupe de faire des comptes rendus de chaque réunion pour que même ceux qui n’étaient pas là puissent quand même savoir ce qu’il
s’est passé. On peut ensuite les mettre à disposition dans une salle ou les partager sur un petit site internet. Nos actions peuvent être reconnues : l’établissement peut être labellisé E3D (École/Établissement en Démarche de Développement Durable) ou participer au Prix de l’action éco-déléguée.

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Que souhaite-tu dire à ceux et celles que ça tenterait ?

Être éco-délégué ce n’est pas juste un titre, on fait des actions peut-être pas énormes mais c’est toujours mieux que ne rien faire. C’est une expérience personnelle qui peut être aussi utile. Sache que tu ne seras pas seul(e) et que les profs apprécieront ton investissement. Donc pas d’hésitation, présente-toi comme éco-délégué(e) à la rentrée !